• Y'a une fin à tout mais la fin n'est qu'une suite... ou un début

    La fin du festival se lit sur toutes les lèvres en cette dernière semaine et se traduit par une forme de relâchement savoureux; 

    Nous jouons détendus, avec le malin sourire de celui qui se rapproche d'une issue désirée.

    Pourtant, pour notre plus grand bonheur,  le public n'a pas totalement déserté les salles, au contraire. La fréquentation se maintient plutôt bien, adultes comme enfants; peut être les vagues de chaleur ont elles découragées les premières envies de spectacles et ont retardées les visites aux théâtres. Cette fin est donc accompagnée, évitant la sensation de finir entre soi, que des cies allant voir d'autres cies, même si cela est le cas

    IL y a bien eu quelques gouttes pour rafraichir cette atmosphère oppressante d'un mois replié sur lui même ; il y a bien eu quelques rafales de vent pour apaiser la lourdeur des membres et soulager la fatigue creusant le dessous des yeux.

    Il y a heureusement une  masseuse magicienne à l'espace Alya pour régénérer les corps un peu automatisés et poussiéreux. 

    Et il y a à présent la perspective d 'un weekend final tout en réjouissances, en plaisir de jouer encore un peu, de faire une dernière fois ces sempiternels gestes, la satisfaction de se réunir pour dessiner ensemble un bilan et se souhaiter bonnes vacances !!

    Et il y a  les petites phrases au sortir des deux spectacles qui méritent d'être partagées: 

    pour exp : pour APPB (lire à petits pas bleus) quelques réflexions d'enfants :  "Et la chaussure devint un poisson !" 

    "Ouah des pingouins ! je savais bien que c'était la banquise !"

    "C'est du fromage blanc ? Mais non, c'est des iceberg !" ( le régal des enfants de différents âges qui papotent entre eux et s'expliquent ou commentent ce qu'ils voient et imaginent !)

    Une maman  au vu des fleurs lumineuses alors que la chaussure se repose dans l'herbe "Je crois que ce sont des extraterrestres !"

    "La chaussure a touché le feu"

    Une petite Adèle, au sortir du spectacle : "Je veux la baleine ! je veux les pingouins ! je veux TOM !"

    Et le souvenir du public qui rit de se faire arroser par Christine discrètement cachée derrière un pendrillon; et ce besoin systématique des enfants de revoir, revoir et revoir encore la baleine.

    Pour Valises, aujourd'hui : une dame d'un certain âge : "Qu'est ce qu'ils sont moches les fermiers ! en plus ils s'appellent Martin ! Ils sont comme tout le monde quoi ! mais vraiment qu'est ce qu'ils sont moches ! "

    et puis cette jeune fille qui demande un autographe sur le billet d'entrée et emporte avec elle l'affiche de Valises qui au passage a gagné le prix de l'affiche du festival OFF 50 ème édition !!

    Quand même 2015 n'a pas fini de nous surprendre et nous apporter son lot de belles satisfactions.  

     

     

     

     


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