• Au commencement

    Voici la tête de notre chère Sandra devant l'affluence record de programmateurs hier 16 juillet !

    Ils étaient 24 en tout ! c'est énorme ! C'est inconcevable, c'est grisant et un peu effrayant !

      L'effet boule de neige s'amplifie, nous en sommes à plus de 530 spectateurs, 102 programmatteurs, des retours émus et sincères, la présence d'un journaliste d'Arte ...bref nous avançons mais nos jambes tremblent un peu. Nous voulions cela mais soudain, c'est là, à portée de nos mains  souvent occupées par nos personnages qui nous donnent et assurent notre parole.

    Il y des battements de coeur au moment juste de l'entrée sur le plateau qui se font de plus en plus fort. La respiration s'accèlère.

    Le spectacle commence par une ouverture de porte, un rayon de solei et de lumière au plafond qui nous indique cachés en coulisses que les spectateurs arrivent. Il y les paroles, la précipitation des enfants pour se mettre au premier rang, celles qui téléphonent encore, ceux qui frappent du pied le métal des gradins, la toux, leur présence qui nous fait respirer profondèment. Nos yeux guettent la disparition de cet éclair. Ils, elles, sont là en attente, qui attendent notre vitalité, votre histoire, nos magies.

    C'est un moment délicieux unique, toujours diiffèrent, toujours exaltant. On ne sait rien, on ne sait pas comment cela va se passer, on se remmémore en vitesse tout ce qu'il y a à donner, retrouver, tous ces petits détails qui font peur, toute cette attention et cette énergie qui va falloir aller puiser malgré la pointe de fatigue qui se présente un peu plus chaque jour. Et il faut sourire sous la cagoule, sentir la sueur délicatemment se former, la savourer, car elle crée l'électrochoc nécessaire pour avancer.

    Soudain la porte se ferme, le silence ne se fait pas encore trés clair, nos yeux sont braqués sur la valise du grand père en avant scène; lorsque la lumière s'éteindra sur cet espace, il faudra avancer le pied et tout reprendre, comme la première fois.

    Et puis il y a la main de Didier sur mon épaule gauche, je suis son guide, une fois la lumière éteinte il faut avancer jusqu'au centre du plateau, se toucher, se sentir ensemble, attraper la main de Christine qui est placée de l'autre coté et nous rejoint, mettre en place nos valises comme on arme un bras ,  plier les genoux, respirer encore encore, et parfois, si on en a le temps, murmurer  "bon voyage... A tout à l'heure".  

     

    C'est le début de la plongée, c'est l'ouverture absolue de toutes les sensations, le fourmillement du plaisir , la saveur du jeu, la fierté simple de donner et d'entendre le public se laisser prendre.

    C'est le moment d'oublier que juste avant nous étions comme ça...

    ou encore

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans tous les cas merci à tous pour votre soutien et vos messages, votre lecture attentive et vos remarques qui nous donnent l'élan.

    Petit message perso à Rosette Benière : Le livre dont je fais mention est le livre de Rosette Siclis, " La Valises de Rosette" que nous avons emporté dans nos bagages aisni que le ivre de Daniel Baron. Nous les proposons tous deux à la sortie du spectacle, de beaux "outils "pour prolonger notre devoir de mémoire.  


  • Commentaires

    1
    J. de Gélas
    Mardi 17 Juillet 2012 à 18:53

    C'est génial ! je suis profondément heureuse de ce succès mérité pour vous tous !

    Juliette

    2
    belle môman
    Mardi 17 Juillet 2012 à 19:27

    wahou! là on y est et notre coeur bat plus vite aussi, merci et merci encore, comme dirait Bruno "je l'avais dit".

    Bises et Bravo à tous!

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