• Nous sommes partis de là ...Les pieds dans le sable.

     

    Aprés environ huit heures de route pour les gars et un peu plus pour les filles ( on respecte la parité chez pipa sol !) nous sommes arrivés à ce qui nous est apparu comme notre location de vacances de d'habitude; car oui, pour ma part, j'ai bien eu la sensation de revenir sur mes pas, comme chaque année, comme toutes ces années où chargés jusqu'au plafond de la voitutre nous partions au même endroit, retrouver les mêmes gens ou presque, se réjouir du " C'est comme l'année dernière "et s'inquiéter du " C'est tous les ans la même chose..." Mais,  il y des retours qui sont agréables et de plus nous étions attendus ...ce qui n'est jamais négligeable. Les propriétaires Mr et Mme Bruno sont comme tontons et tata, ils sont contents de nous revoir !!! Finalement un an, c'est bien court.

     

    Aujourdh'ui donc samedi 30 juin rdv avait été pris pour 8 h, montage technique. Tous les régisseurs au pied des salles A et B (les deux grandes salle de l'espace Alya,) un petit café, un court brieffing, une visite rapide mais efficace des lieux (stockage décors,  loge et pipi room notamment) re brieffing pour recevoir les infos pratiques concernant la planification des jours de représentations (les délais de montage démontage, par quelle porte passe t-on, quel bruit n'a t-on pas le droit de faire et où peut on échauffer corps et voix...) puis déchargement du matos technique.

    A quoi reconnait -on un rdv technique : de grosses camionnettes, de petits utilitaires, des hommes et quelques femmes habillés de noir, et de grosses chaussures type chaussures de marche, souples mais solides, des tatouages et des cigarettes à rouler ...Un peu caricatural mais souvent avéré !

    Chacun se trouve un petit coin qui permettra aux régisseurs principaux de vérifier le matériel avant la venue de la commission de sécurité puis bagage des projecteur, comme les pigeons; une fois accrochés, en cas de problème il faut pourvoir les reconnaitre ! Nous sommes bleus...le jaune ayant déjà été attribué.Puis on reparti les projecteurs au sol en fonction de leur place là haut (qu'il serait bon qu'ils y montent seuls...cela éviterait à nos régisseurs de suer à grosses gouttes...même si je pense sincérement qu'un homme adore grimper ainsi au plafond)   

    Cela donne ça...Les pieds dans le sable.ou çaLes pieds dans le sable.

     

    Le plus attachant dans ce moment nouveau est la volonté réelle et visible de chaque membre des cies ( 7 dans cet espace) de s'entraider; chacun traville avec l'autre, on n'accroche pas uniquement son projo mais on mutualise ! belle image de début de festival que bien sur nous espèrons entretenir. Pour le moment, les sourires sont encore grands et ouverts...Il sera intéressant de suivre l'histoire des sourires lors d'un festival tel qu'Avignon.

     

    Pendant ce temps au dehors, voilà à quoi ressemble l'espace nu du dehors

    Les pieds dans le sable.

    Les pieds dans le sable.

     

     

     

     

     

     

    La future billeterie

     

    Les pieds dans le sable.

     

    Pour celles de la cie qui ne sont pas spécifiquement techniciennes, le temps s'est déclliné en installation dans le local décors des..décors, rangement trés fonctionnel en vue d'une installation rapide (nous n'aurons qu'environ 1/4 d'heure pour aménager notre espace avant de jouer -ouverture des portes pour nous à 15h25, représentation à 15h45) il va falloir apprendre la choré... puis quelques bricolages encore autour des affiches et découp des invits et couture...

     

    Les pieds dans le sable.Mme Lucie est décidément trés à cheval sur sa tenue de festivalière.

     

     

     

     

    Demain : programme  ? il reste à déposer des affiches dans les bars et autres restaurants bien en vue, distribuer les premières invits, profiter des rues vides et s'habituer au soleil de plomb qui nous tombe dessus alors que nous étions partis sous l'orage grondant. Décidement tout est bien diffèrent en Avignon.  


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  • Jour d'embarquement, voici le résumé en image...

    Une précision, dorénavant nous tacherons, petites auteurs ( Agnès via Hélène ou vice verça cf au fait 2) de ce modeste journal electronique d'éviter les lettres inversées,  les lettres doubléeeees et autres arrangements avec la langue... signes aigus et remarqués de non relecture ou de fermeture d'ordi trop précipité. Pardon alors pour les yeux qui jusqu'ici ont été maltraités, nous allons y remédier. 

     

    Donc nous y sommes, après plus d'un mois de préparation et un an de projection...le départ est pour demain 29 juin. Deux camionnettes, 7 vélos, une vingtaine de valises, des enfants, des marionnettes d'un certain âge (au moins trois de plus de 70 ans ) des yeux, des étoiles, des rêves. Mais puisque pipa sol ne sait pas faire une chose à la fois autant commencer le chargement par une interview longue et bien agréable avec deux journalistes , Jean Marc et Pauline du Courrier des Yvelines et de la Gazette des même yvelines et notre chère Isabelle O. représentante de la mairie D'Andrésy pour la comm, la presse...

    Entretien devant quelques verres bien frais de grenadine et autre jus de citron pour raconter, se raconter, se chiffrer en volume, en nombre pécuniers et autres données qui font de notre projet une véritable expédition...une part d'intimité de la cie qui se dévoile, des quetsions fines et surprenantes, une écoute qui aident ces fous pas si inconscients de pipasoliens à se mettre en bras de chemise et sortir avec sérénité enfin au grand jour tous les petites bricoles  accumulées. Merci de nous avoir fait asseoir enfin .

    Voilà pourquoi les images...

    Ah...qui dit article dit photo...les marionnettes sont prêtes, impatientes ? Sans doute...et cabotines !Enfin...  

     

    Tout sortir pour mieux ranger sa chambre ...

    Enfin...

     

     

     

     

     

     

    Enfin... Et c'est parti pour le tour d'Avignon ! la gamme est presque complète, du VTT au vélo de ville, en passant par le siège bébé ou encore le vélo pour gens de plus de deux mètres...  Le festival c'est aussi de belles cuisses en fin de mois et des parkings à vélos dignes d'Amsterdam.

     

    Y' a un truc ?Enfin...

     

    Mais Dame Lucie nous presse...la chaleur monte enfin, une belle journée comme un rappel de l'année précèdente où le chargement avait duré plus de quatre heures sous un soleil de plomb. Le matériel à embarquer était vraiment plus extravagant (gradins, véritables sièges de théâtre, pendrillons de toutes tailles pour reconstituer une cage noire, pont où charger les projecteurs, vélos, bien sur,caisses, cheval, cochons ...)

    Cette année c'est du tout doux tout simple, il restera de la place, trés inquiètant...Une conséquence sans doute de la volonté de simplicité dans la démarche toujours en évolution de la cie...mieux pour le dos, mieux pour les genoux, mieux pour le regard, se concentrer sur l'essentiel, l'essence du propos et la pertinence de la marionnette.

     

    Enfin...

     

    Enfin...Quelques affiches et autres tracts...Il faudra donner les chiffres un jour prochain.

    Enfin...

     

     

    Au commencement était le presque rien...

     

     

     

    Enfin...Puis les hommes apparurent

     

    Enfin...Une espèce à tête chercheuse et à derrière en vue...

     

    Enfin...

    Enfin...Charger c'est ...réflechir, vérifier, refaire, soupeser, chercher du léger ou du carré, connaitre les volumes, envisager, projeter, anticiper

    Enfin...

     

     

     

    oui c'est vrai on dirait bien qu'il n'y a que Didier qui bosse...

     

     

     

    Mais pour charger il faut aussi savoir attendre avec le sourire...pas toujours facile, car qui dit chargement dit déchargement, montage long ( souvent plus de 5 heures) représentations démontage, rechargement, et déchargement avec bien entendu la route aller et retour...Tout cela n'est pas une plainte mais juste une levée de voile sur l'envers du décor, situation spécifique certes à cette cie mais pas si unique que cela...Alors sourire parce que nous avons choisi d'utiliser nos mains du début à la fin d'une création.Enfin...

     

     

     

     

    Enfin...une dernière touche..............................................

     

     

     

     

     

     

    Et c'est prêt !Enfin...

     

     

     

     

     

    Enfin...Les maitres rangeurs ! Je vous promets la même photo en fin de festival !!!

     

    Une dernière touche à l'aventure Avignon, et pas des moindres... Le livre écrit par Rosette Siclis est sorti ce mercredi; il s'agit d'un trés long travail de plus d'une année d'écriture, de relecture, de mise en forme...d'écoute de rencontres, une bien belle traverse que nous offre ce spectacle. Merci à Rosette de nous avoir confié sa mémoire et de nous avoir davantage ancré dans ce que nous pensons être une formidable leçon de vie et d'art.

     

    Enfin...

     

    Enfin...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En route !

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Départ à j-2 ! le Cyam est plein comme un bel oeuf, tous oscillent entre  impatience, envie de vacances, excitation, ennervement, découragement devant la montagne de petites choses agaçantes à finir...  bouclons les dernières valises...Concrétement nous comptons déjà, sans nos affaires personnelles, 10 valises closes ou presque.... Et ça s'agite aussi du coté des ordinateurs, ce n'est que valse d'envois courriels d'invit, formule pro et formule particuliers, puis courriels presse, communiqués et autres invits, avec le téléphone en bandoullière pour compléter, harcéler, décider à...

    Jeudi prochain, alors que le chargement est prévu à 14h, toute l'équipe abordera son tee shirt spécial Avignon pour recevoir la journaliste du Courrier des Yvelines et Isabelle O. notre attachée de presse rattachée à Andrésy pour un super reportage en direct entre deux poussées de matos !

    On vous raconte donc tout bientôt. Patience...petit phébus...


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  • Etre marionnettiste est un apprentissage de la distanciation, du dédoublement, de l'intégration, de la prise de pouvoir d'un objet , d'une fascination, d'un désir de partage, il faut savoir laisser entrer le personnage en volume tout comme le comédien laisse une place à son personnage.Et il faut accepter parfois de perdre le contrôle, de laisser échapper cette nouvelle âme qui peut nous ressembler.

    Cette introduction pour justifier l'appartion soudaine de l'auteur réelle de ces quelques mots...Ce n'est pas moi qui écrit, c'est elle ...enfin elle c'est aussi moi, et moi je suis encore elle, parfois... Au fait 2... A gauche de l'écran, Hélène, elle, moi, à droite Lucie, la compagne de Christine. Mais ça... c'était avant Avignon...

    Aujourd'hui ces charmantes coquettes se sont faits confectioner une tenue spéciale pour déambuler sur les rues pavées de la cité papale.

    Au fait 2... Bon Hélène se repose...elle médite sa stratégie.

    Et pendant ce temps là, Lucie veille...

    Au fait 2...

     

    Pour la petite histoire Hélène et Lucie sont nos attachées à la comm tout terrain. Elles étaient distribuées au tout début de la création de Valises mais les aléas de l' écriture leur ont fait perdre leurs rôles. Opiniâtres et têtues, elles ont refusé une retraitre anticipée...Elles sont donc là et bien là ...Trop Là ? Ce sont elles qui iront à la chasse aux spectateurs sur leurs valises à roulettes toutes équipées avec pochette de reserve pour les tracts, éventails, et autres babioles propres à nos jeunes seniors.

    Et pendant ce temps là au chalet, la préparation continue...

    Au fait 2... Les membres du bureau sont..au bureau, AG oblige

    Tandis que Didier fait la planche....Au fait 2...

     Jean Pierre joue au forgeron digne d'une belle mythologie grecqueAu fait 2...

     

    Et que Christine Au fait 2...toujours studieuse met la dernière touche aux nombreux documents administratifs et autres justicatifs à ne surtout pas oublier.

    Agnès elle, virevolte et refuse de se laisser prendre en photO ...va falloir ruser !


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  • Encore une journée préparatoire au Chalet. Celle ci était consacrée au collage d'affiches ! C'est l'atout majeur en Avignon.

    Le jeu : mettre le plus d'affiches possible, aux endroits clés, mais avec stratégie (éviter les cabines téléphoniqes - de toutes façons ça n'existe quasiment plus-  les panneaux indicateurs cela peut provoquer quelques accidents, nous n'avons pas le droit au fils électriques non plus...j'vois pas bien pourquoi...)

    bref ,  marquer le chaland de son image, lui faire envie, lui tracer une droite ligne vers la salle. Il aura son imagerie personnelle du spectacle avant même de l'avoir vu, et se sentira familier ...la surprise ou pas  en sera d'autant plus grande !!!

    Lorsque les valises font revivre Denouval.

     

    Donc en ce seul jour quasiment sans pluie l'enfant André a réinvesti la cour du chalet...

     

    Voici les affichistes bénévoles, Agnès et Aline, des perles précieuses et superbement efficaces ( pour info Christine et Agnès, l'autre, avions commencé le matin et aucune n'avait pensé à mettre les affiches aussi droites et alignées...sacrée têtes de mûles d'artistes va !)

      Lorsque les valises font revivre Denouval. Didier a un petit air de cuisinier qui lui va pas mal..;sans doute se prépare t-il pour la Soupe de ce dimanche ( la SOUPE est le rdv trimestriel du CYAM où sont accueillis des artistes en résidence, des formes expérimentales liées à l'objet et aux arts associés à la marionnette, du film d'animation avant la gustation collective d'une soupe faite maison Infos sur www.Cyam.fr)

     

    Lorsque les valises font revivre Denouval.

      Et pendant ce temps, Agnès, l'autre termine de malmener cette pauvre benjamine; mais il faut souffrir pour être belle : il s'agit là de la confection d'une nouvelle robe, plus éclatante, à la couleur  du soleil.

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain, ce jour donc, Agnès (celle de la photo ci dessus) a récidivé, elle est allée causer dans le poste, puisqu'une fois encore elle a présenté "Valises" sur Radio Communautaire juive. Enregistrement disponible dés que notre ingé. son local aura trafiqué le truc  pour qu'il soit audible par tout à chacun.

    Petite critique perso : la radio est un sport, il demande de la détente, de l'endurance et de la réactivité, comme la pratique artistique . Et même si chaque soir on rejoue la même partition, il est nécessaire et même parfois incontrolé d'y mettre une once de nouveauté, petit imprévu et autre décalage qui enrichisse le propos. 

    En effet, au delà de trois "matches" (trois interview en moins d'un mois !!) si le jeu reste le même il y deffection de l'auditeur. Ce que je veux écrire  par là c'est que s'il y a une suite, il serait bon de renouveler les anecdotes, réiniventer le "discours" et l'enthousiasme à propos de la marionnette, du pourquoi de ce média pour aborder un sujet tel...

    C'est bien beau de râler contre les répétitons de ceux qui passent souvent en radio, qui s'atelent à une promotion d'un objet culturel, encore faut il savoir aussi se surprendre et créer une vision plus large pour l'auditeur (qui aurait par hasard eu l'opportunité d'entendre deux fois la même personne interviewée sur le même sujet) . Suis je claire ?

     

    Allez, sans racune ! Heureusement il y le temps qui est notre allié et c'est en se tordant la cheville parfois, que l'on réinvente sa marche  !

    proverbe du soir. bonsoir

     

      

     


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